- Les hommes sont plus nombreux que les femmes à profiter de l’éducation secondaire et post-secondaire (37% vs. 29%), tandis qu’il y a plus de femmes que d’hommes non- instruits (43% vs. 39%) (Figure 1).
- La majorité des Mauritaniens s’opposent aux principes d’égalité en ce qui concerne l’accès à l’emploi (59%) (Figure 2) et à la terre (63%) (Figure 3).
- Deux tiers (66%) des citoyens affirment que les femmes jouissent effectivement de l’égalité d’accès à l’emploi, mais seulement 31% partagent ce point de vue quant à l’accès au foncier (Figure 4).
- Près de six Mauritaniens sur 10 (57%) soutiennent l’éligibilité des femmes au même titre que les hommes à des postes politiques (Figure 5).
- Si la majorité (65%) des Mauritaniens pensent que les femmes qui se présentent aux élections gagneraient en réputation, beaucoup pensent qu’il est probable qu’elles soient critiquées ou harcelées par d’autres membres de la communauté (50%) et qu’elles aient des problèmes avec leurs familles (34%) (Figure 6).
- L’inégalité d’accès à l’éducation est la première question prioritaire d’égalité des genres à traiter dans le pays, suivi du traitement en milieu professionnel et le faible nombre de femmes à des postes d’influence dans le gouvernement, selon les citoyens (Figure 7).
Selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer en Mauritanie, l’accès à l’éducation demeure le plus important des défis liés à l’égalité des genres à adresser par le gouvernement et la société.
Les hommes bénéficient de l’éducation secondaire et post-secondaire plus que les femmes, et il y a plus de femmes que d’hommes non-instruits dans le pays.
En outre, les Mauritaniens n’adhèrent pas aux principes d’égalité en matière d’accès à l’emploi et à la terre.
S’ils soutiennent que les femmes devraient être éligibles à des postes politiques autant que les hommes, beaucoup pensent aussi que cette dernière pourrait subir des critiques ou du harcèlement.
Enfin, les citoyens sont indécis pour approuver les efforts du gouvernement dans la protection des droits de la femme, et mitigés quand il s’agit de demander plus d’efforts en faveur de la promotion de l’égalité des genres.