- Environ quatre Mauritaniens sur 10 accèdent « quelques fois par semaine » ou « tous les jours » à l’information via la télévision (44%), les réseaux sociaux (44%), l’Internet (39%) et la radio (37%) (Figure 1).
- Sept Mauritaniens sur 10 (70%) estiment que les médias devraient être libres de publier n’importe quelles opinions ou idées sans le contrôle du gouvernement (Figure 2).
- La majorité (71%) des citoyens trouvent que les médias devraient constamment enquêter et publier sur la corruption et les erreurs du gouvernement (Figure 3).
- La majorité (56%) des Mauritaniens pensent qu’il est justifié pour le gouvernement de censurer les reportages médiatiques pendant une crise sanitaire (Figure 4).
- Trois quarts (75%) des Mauritaniens affirment que dans leur pays, les médias sont « assez libres » ou « entièrement libres » de diffuser et de commenter l’actualité sans censure ni ingérence du gouvernement (Figure 5).
La majorité des Mauritaniens sont pour une presse libre qui devrait être en mesure de publier n’importe quelles idées sans le contrôle du gouvernement et qui doit être capable d’investiguer et de publier sur les faits de corruption ainsi que sur les erreurs du gouvernement, selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer.
Les citoyens estiment par contre que lorsque le pays fait face à une urgence de santé publique comme la pandémie de COVID-19, il est justifié pour le gouvernement de censurer les reportages médiatiques.
Trois quarts des Mauritaniens estiment que dans leur pays les médias sont libres de diffuser et de commenter l’actualité sans censure ni ingérence du gouvernement, même si une minorité non négligeable de citoyens disent le contraire.