- Plus des trois quarts (77%) des Mauritaniens pensent qu’il est « parfois » ou « toujours » justifié d’utiliser la force physique pour discipliner les enfants (Figure 1).
- Ce support pour l’usage de la force physique est plus important en milieu rural qu’en ville (89% vs. 68%).
- Cependant, plus de six Mauritaniens sur 10 (62%) déclarent que l’utilisation de la force physique pour discipliner les enfants n’est pas fréquente dans leur communauté (Figure 2).
- Près des deux tiers (65%) des Mauritaniens déclarent que les cas d’enfants non scolarisés sont « assez » ou « très » fréquents dans leur communauté. Moins (43%) en disent autant sur les violences, maltraitances et négligences des enfants de leur communauté (Figure 3).
- Pour la majorité des Mauritaniens, des systèmes de prise en charge sont disponibles dans leurs communautés pour aider les enfants ou adultes souffrant de problèmes mentaux ou émotionnels (82%), les enfants handicapés (81%) et les enfants victimes de maltraitance ou de négligence (78%) (Figure 4).
- Seulement un tiers (33%) des citoyens mauritaniens pensent que le gouvernement fait du bon travail en matière de protection et de promotion du bien-être des enfants vulnérables (Figure 5).
Selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer en Mauritanie, les citoyens adhèrent à l’usage du châtiment corporel dans l’éducation des enfants, même s’ils assument que cette pratique n’est pas courante dans leur communauté.
La non scolarisation, la violence, la négligence ou la maltraitance des enfants restent des phénomènes assez préoccupants dans le pays.
Par ailleurs, les Mauritaniens estiment qu’il existe dans leurs communautés des structures de prise en charge des enfants vulnérables, mais désapprouvent les performances du gouvernement en matière de protection et de promotion du bien-être des enfants.
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