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News release

Les Sénégalais déplorent la brutalité et les conduites inappropriées de la police, selon l’enquête Afrobarometer

23 May 2023 Senegal
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Communiqué de presse
Key findings
  • Seulement la moitié (50%) des Sénégalais disent que la police agit « souvent » ou « toujours » de façon professionnelle et respecte les droits de tous les citoyens (Figure 1).
  • La majorité des citoyens affirment que la police utilise régulièrement une force excessive pour gérer les criminels présumés (62%) et lors des manifestations (60%), arrête les conducteurs sans une raison valable (58%) et s'engage dans des activités criminelles (51%) (Figure 2).
  • Les deux tiers (67%) des Sénégalais disent ne s’être pas sentis en sécurité dans leur quartier au moins une fois pendant l’année écoulée, et près de la moitié (45%) déclarent avoir craint de subir un crime dans leur maison (Figure 3).
  • Ces deux sentiments d’insécurité ont connu des tendances haussières significatives depuis 2014 (Figure 4).
  • Environ un sur 10 répondants disent avoir eu recours à l’assistance de la police (9%) ou avoir eu affaire à elle dans d’autres situations (12%) au cours des 12 derniers mois (Figure 5).
  • Parmi ceux qui ont eu recours à l’assistance de la police au cours des 12 derniers mois, quatre sur 10 (39%) disent qu’il était difficile d’obtenir l’aide dont ils avaient besoin (Figure 6).

Selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer, les citoyens sénégalais s’accordent pour déplorer la brutalité et les conduites inappropriées de la police, mais ne s’entendent pas sur son professionnalisme.

En effet, une moitié des Sénégalais pensent que la police agit « souvent » ou « toujours » de façon professionnelle et respecte les droits de tous les citoyens, pendant que l’autre moitié estiment qu’un tel comportement est rare ou inexistant.

Par ailleurs, la majorité des répondants affirment que la police utilise fréquemment une force excessive pour gérer les criminels présumés et lors des manifestations, arrête les conducteurs sans une raison valable et s’engage dans des activités criminelles.

La majorité des citoyens disent ne s’être pas sentis en sécurité dans leur quartier durant les 12 derniers mois. De plus, le sentiment d’insécurité aussi bien dans le quartier que dans les maisons connait une tendance haussière depuis 2014, mais beaucoup parmi ceux qui ont sollicité l’assistance de la police disent qu’il est difficile d’obtenir l’aide dont ils avaient besoin.