- Sept Congolais sur 10 (71%) estiment qu’il est « parfois justifié » (49%) ou « toujours justifié » (22%) que les parents punissent leurs enfants en utilisant la force physique (Figure 1).
- La moitié (50%) des citoyens affirment que l’utilisation de la force physique sur les enfants est « assez fréquente » ou « très fréquente » dans leur communauté (Figure 2).
- La majorité (63%) des Congolais déclarent que les cas d’enfants non-scolarisés sont fréquents dans leur communauté ; 42% en disent autant sur les cas de violences, maltraitance ou négligence sur les enfants (Figure 3).
- Les Congolais sont divisés sur la question de savoir si d’aide est disponible dans la communauté pour les enfants maltraités ou négligés (52% oui vs. 48% non), les enfants ayant un handicap physique (49% vs. 51%) et les enfants et adultes ayant des troubles mentaux ou émotionnels (46% vs. 54%) (Figure 4).
- L’écrasante majorité (80%) des répondants désapprouvent les performances du gouvernement sur la question de la protection et de promotion du bien-être des enfants vulnérables (Figure 5).
Selon la plus récente enquête d’Afrobarometer en République du Congo, les citoyens ne sont pas satisfaits des efforts de leur gouvernement dans la protection et la promotion du bien-être des enfants vulnérables.
Seulement la moitié des répondants affirment que des services d’aide sont disponibles dans leur communauté pour les enfants maltraités ou négligés, les enfants portant un handicap physique et les enfants et adultes ayant des troubles mentaux ou émotionnels.
La majorité des Congolais disent que les cas d’enfants non-scolarisés sont courants dans leur communauté, et beaucoup perçoivent les cas de violences, maltraitance ou négligence sur les enfants comme fréquents.
En ce qui concerne le châtiment corporel des enfants, une large majorité de répondants estiment que c’est justifié pour un parent de discipliner son enfant en usant de la force physique, et la moitié d’entre eux disent que cette pratique est courante dans leur communauté.