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News release

L’accès universel à l’éducation reste un défi majeur pour les Nigériens

7 Nov 2023 Niger
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Communiqué de presse
Key findings
  • La grande majorité (97%) des Nigériens vivent à distance de marche d’une école (Figure 1).
  • Deux tiers (65%) des Nigériens n’ont reçu aucune éducation formelle ou ont suivi l’enseignement coranique, 17% ont atteint le niveau primaire, 15% ont le niveau secondaire et 4% le niveau post-secondaire (Figure 2).
  • Six répondants sur 10 (61%) disent que les cas d’enfants non-scolarisés ne sont pas fréquents dans leur communauté, pendant que le tiers (34%) disent qu’ils sont « assez » ou « très » fréquents (Figure 3).
  • Parmi les répondants qui ont eu affaire à une école publique au cours des 12 derniers mois : o La grande majorité (87%) disent qu’il était facile d’obtenir les services dont ils avaient besoin (Figure 4). o Cependant 20% ont dû verser de pots-de-vin pour se faire servir (Figure 5). o Huit sur 10 (80%) disent qu’ils ont été traités avec « quelque peu » ou « beaucoup » de respect durant leurs interactions avec les enseignants ou les dirigeants d’école (Figure 6).
  • La majorité des Nigériens estiment qu’il est probable de faire réagir quelqu’un s’ils vont à l’école de la localité pour signaler les mauvais comportements d’un enseignant tels que l’absentéisme ou la maltraitance des écoliers (57%), et d’obtenir les informations sur le budget de l’école et de l’usage qui a été fait des fonds (52%) (Figure 7).
  • La majorité (56%) des citoyens nigériens approuvent les performances de leur gouvernement dans la satisfaction des besoins en éducation (Figure 8).

Selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer, la majorité des Nigériens  vivent à proximité d’une école, mais seulement une minorité d’entre eux ont bénéficié d’une éducation scolaire. 

La grande partie des citoyens affirment que les cas d’enfants non-scolarisés ne sont pas  fréquents dans leur communauté, même si beaucoup disent le contraire. 

Quant à l’accès à un service scolaire, la majorité des citoyens qui ont eu affaire à une école  publique pendant les 12 derniers mois disent qu’il était facile d’obtenir ce qu’ils voulaient et  qu’ils avaient été traités avec courtoisie. Cependant, l’accès à ces services reste  conditionné au paiement de pots-de-vin pour beaucoup d’entre eux. 

Plus de la moitié des Nigériens estiment qu’il est probable de faire réagir quelqu’un s’ils vont  à l’école de leur communauté pour signaler le mauvais comportement d’un enseignant, et pensent qu’ils pourraient obtenir des informations sur le budget de l’école et l’usage qui a  été fait des fonds. 

La majorité des Nigériens se disent satisfaits des réponses que leur gouvernement apporte  aux questions d’éducation dans le pays.