- Sept sur 10 Malgaches (70%) pensent que la violence domestique est une affaire privée et non une affaire pénale (Figure 1).
- Une écrasante majorité (92%) des Malgaches estiment qu’il n’est jamais justifié qu’un homme batte sa femme (Figure 2).
- Un tiers (35%) des Malgaches affirment qu'il est courant pour les hommes d’utiliser la violence contre les femmes et les filles dans leur communauté (Figure 3).
- La majorité des Malgaches pensent qu’il est probable que la police prenne au sérieux les plaintes contre les VBG (64%) mais qu’il est également probable que les victimes plaignantes soient critiquées ou harcelées par leur communauté (57%) (Figure 6).
- Plus de huit citoyens malgaches sur 10 (85%) pensent que les cas de violence font rarement voire jamais l’objet de plainte auprès des autorités compétentes (Figure 7).
Selon la récente enquête Afrobarometer, la majorité des Malgaches pensent que la violence conjugale est une affaire privée à traiter en famille et non une affaire criminelle qui nécessite l’implication des forces de l’ordre.
Les citoyens sont également majoritaires à estimer qu’il n’est pas justifié qu’un homme batte sa femme, mais un taux significatif de répondants perçoivent de façon courante des cas de violence sur les femmes et les filles dans leur communauté.
Par ailleurs, si une majorité des citoyens pensent qu’il est probable que la police prenne au sérieux les plaintes contre les VBG, plus de la moitié disent qu’il est aussi probable que les victimes plaignantes subissent des critiques ou du harcèlement de la part de leur communauté. Et une très large majorité de répondants avancent que les cas de violence font rarement ou jamais l’objet d’une plainte auprès des autorités compétentes.
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