- Près des deux tiers (64%) des Camerounais pensent qu’il est « parfois » ou « toujours » justifié qu’un homme discipline physiquement sa femme (Figure 1). Moins de femmes que d’hommes sont d’accord avec cet avis (57% vs. 70%).
- Environ la moitié (49%) des citoyens affirment qu'il est courant pour les hommes d’utiliser la violence contre les femmes et les filles dans leur communauté (Figure 2).
- La majorité (54%) des Camerounais pensent que la violence domestique est une affaire pénale et non une affaire privée qui doit être résolue au sein de la famille (Figure 3).
- Une large majorité des répondants pensent qu’il est probable que la police prenne au sérieux les plaintes contre les VBG (84%) (Figure 4), mais qu’il est également probable que les victimes qui se plaignent subissent des critiques ou du harcèlement de la part de leur communauté (60%) (Figure 5).
Selon la nouvelle enquête d’Afrobarometer au Cameroun, la grande majorité des citoyens pensent qu’il est justifié qu’un homme discipline physiquement sa femme.
Près de la moitié des répondants affirment qu’il est courant pour les hommes d’utiliser la violence contre les femmes et les filles dans leur communauté. Cependant, la majorité d’entre eux trouvent que la violence conjugale est une affaire pénale et non une affaire privée qui doit être traitée au sein de la famille.
Si une forte majorité de Camerounais pensent qu’il est probable que la police prenne au sérieux les plaintes contre les violences basées sur le genre (VBG), beaucoup pensent qu’il est aussi probable que les victimes plaignantes soient critiquées ou harcelées par les membres de leur communauté.
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