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News release

Malgré les effets négatifs de la pandémie de COVID-19, les Marocains approuvent la réponse du gouvernement

26 Jul 2023 Morocco
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Communiqué de presse
Key findings
  • Près de la moitié (47%) des Marocains déclarent qu'un membre de leur foyer est tombé malade à cause de la COVID-19 ou a été testé positif au virus. Environ la même proportion (48%) déclarent qu'un membre du ménage a perdu son emploi, son entreprise ou sa principale source de revenus à cause de la pandémie (Figure 1).
  • Les deux tiers (65%) des Marocains estiment que le gouvernement s'est « assez bien » ou « très bien » comporté dans la gestion de la réponse à la pandémie de COVID-19, mais 34% pensent le contraire (Figure 2).
  • Une majorité (57%) des citoyens affirment avoir reçu une aide du gouvernement pendant la pandémie de COVID-19. Mais 41% déclarent n'avoir reçu aucune aide du gouvernement (Figure 3).
  • De grandes majorités affirment qu’en période d’urgence sanitaire comme la pandémie de COVID-19, le gouvernement a raison d’avoir recours à la police ou aux forces armées pour appliquer des mesures de santé publique (72%), de censurer les reportages des médias (70%) et de reporter les élections ou limiter les campagnes politiques (70%) (Figure 4).

La majorité des citoyens marocains se prononcent satisfaits de la réponse gouvernementale à la COVID-19, même si beaucoup d’entre eux ont perdu une source principale de revenus et/ou sont tombé malade en raison de la pandémie, selon le dernier sondage effectué par l’Afrobarometer au Maroc.

Plus de la moitié des Marocains déclarent avoir reçu une aide spéciale du gouvernement pour atténuer les effets de la pandémie.

Le niveau de vie des Marocains a annuellement baissé de 2,2% sur la période 2021-2022. Pour atténuer les effets immédiats de la pandémie sur les citoyens et les entreprises, le Maroc a lancé un ambitieux programme de réformes transformatrices qui repose sur la création d’un fonds d’investissement stratégique (le Fonds Mohammed VI) pour soutenir le secteur privé, la refonte du cadre de protection sociale pour dynamiser le capital humain, et la restructuration du vaste réseau d’entreprises publiques marocaines.