- Une grande majorité (75%) de citoyens (qui s'accroît lentement) estiment que les femmes devraient avoir les mêmes chances que les hommes d'être élues à des postes politiques (Figure 1). o Mais plus de la moitié (52%) affirment qu'une femme qui se présente à une élection risque d'être critiquée ou harcelée (Figure 2).
- Presque trois quarts (73%) des Africains estiment que les femmes devraient avoir les mêmes droits que les hommes en matière de propriété et d'héritage fonciers. Mais les opinions varient considérablement selon les pays, le soutien à l'égalité tombant à 31% en Mauritanie (Figure 3). o Une majorité plus faible (58%) de répondants soutiennent l'égalité des droits des femmes à l'emploi, avec un soutien allant de 32% à Madagascar à 80% au Cabo Verde.
- Parmi les écarts persistants entre les sexes documentés dans les résultats de l'enquête, les femmes sont moins susceptibles que les hommes d'avoir fait des études secondaires ou post-secondaires (51% contre 59%) (Figure 4). o Les femmes sont également à la traîne des hommes en matière de possession d'actifs productifs clés tels que les véhicules automobiles (15% contre 31%) et les comptes bancaires (34% contre 43%). o De même, les femmes sont moins susceptibles que les hommes de déclarer qu’elles prennent elles-mêmes les décisions financières du ménage (35% contre 44%).
- Les gouvernements obtiennent des notes relativement positives (56% d’approbation) pour leurs efforts visant à promouvoir l’égalité des sexes (Figure 5), mais près des deux tiers (63%) des citoyens estiment que leur gouvernement devrait en faire davantage (Figure 6).
Une majorité d’Africains expriment leur soutien à l’égalité des sexes en politique, en matière d’embauche et de propriété foncière, comme le montre le dernier profil panafricain d’Afrobarometer.
Mais le rapport, basé sur des enquêtes représentatives au niveau national dans 39 pays africains, documente également des inégalités persistantes entre les sexes, montrant que les femmes continuent d’être à la traîne des hommes en matière d’éducation, de propriété des actifs clés et de contrôle sur les décisions financières du ménage.
Et si la plupart des citoyens affirment que les femmes devraient avoir les mêmes chances d’être élues à des postes politiques que les hommes, une majorité d’entre eux pensent également que les femmes qui se présentent aux élections risquent d’être critiquées ou harcelées.
Les gouvernements africains reçoivent des évaluations relativement positives pour leurs efforts visant à promouvoir l’égalité des sexes, mais près des deux tiers des citoyens estiment qu’il reste encore beaucoup à faire.