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News release

Face à des défis persistants, les Africains attendent de plus grands efforts du gouvernement en matière d’éducation, selon un nouveau rapport d’Afrobarometer

13 Feb 2024
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Communiqué de presse
Key findings
  • En moyenne à travers 39 pays africains, plus de la moitié (55%) des adultes ont un niveau d'instruction secondaire (37%) ou post-secondaire (18%), tandis que 27% ont un niveau d'instruction primaire et 18% n'ont aucun niveau d'instruction formelle (Figure 1). o Les jeunes Africains sont plus instruits que leurs aînés. Environ les deux tiers (65%) des personnes interrogées âgées de 18 à 35 ans ont suivi au moins une certaine éducation secondaire, contre 52%, 44% et 35% des cohortes de plus en plus âgées. o Les femmes sont moins susceptibles que les hommes d'avoir fait des études secondaires ou post-secondaires (51% contre 59%) et plus susceptibles d’être sans éducation formelle (20% contre 16%). o Les répondants les plus pauvres sont plus de trois fois plus enclins que les plus aisés de ne pas avoir fait d'études formelles (25% contre 7%) et moins d'un tiers plus susceptibles d'avoir des qualifications post-secondaires (11% contre 37%). o La même tendance s’applique aux résidents ruraux et urbains : 27% contre 9% n’ont pas fait d’études formelles et 9% contre 28% ont fait des études post secondaires.
  • Parmi les citoyens ayant eu des contacts avec les écoles publiques au cours de l'année précédente, les trois quarts (74%) déclarent avoir trouvé facile d'obtenir les services dont ils avaient besoin (Figure 2). o Et les trois quarts (74%) déclarent que les enseignants ou autres responsables de l'école les ont traités avec respect (Figure 3). o Mais un sur cinq (19%) des répondants affirment avoir dû payer un pot-de-vin pour obtenir les services nécessaires, allant de 2% au Cabo Verde à 50% au Libéria. Les répondants pauvres sont deux fois plus susceptibles que les citoyens aisés de déclarer avoir dû verser un pot-de-vin à un enseignant ou à un responsable scolaire.
  • Près de la moitié (48%) des Africains disent que les enfants d'âge scolaire qui ne sont pas scolarisés constituent un problème « assez fréquent » ou « très fréquent » dans leur communauté, atteignant jusqu'à 83% au Libéria et 71% en Angola (Figure 4).
  • Moins de la moitié (46%) des Africains pensent que leur gouvernement obtient des résultats « assez bons » ou « très bons » en matière d’éducation, tandis que 52% attribuent de mauvaises notes à leurs dirigeants (Figure 5).

Une majorité d’Africains sont insatisfaits des efforts de leur gouvernement pour fournir une  éducation publique, comme le montre le dernier Profil Panafricain d’Afrobarometer

Basé sur des enquêtes nationales menées dans 39 pays africains, le rapport montre que les  jeunes générations sont plus instruites que leurs aînés, mais que les femmes, les pauvres et les  résidents ruraux sont confrontés à des désavantages persistants en matière d’accès à  l’éducation. 

Parmi les adultes ayant eu un contact récent avec une école publique, la plupart disent  avoir trouvé facile d’obtenir les services dont ils avaient besoin et avoir été traités avec  respect. Mais les résultats mettent également en lumière le problème répandu des enfants  non scolarisés et des demandes de pots-de-vin en échange de services. 

Même si les pays ont des expériences et des évaluations très différentes, une majorité des  citoyens africains sont insatisfaits des performances de leur gouvernement en matière  d’éducation, même s’ils apprécient les efforts de leurs dirigeants pour minimiser les  perturbations de l’école dues à la COVID-19.