L’économie du Bénin est en progrès constant, spécialement ces dernières années. Le taux de croissance du PIB est passé en 2006, de 3.6% à 4.6% en 2007 et les prévisions sont à la hauteur de 5.5% pour 2008. Cette tendance traduit bien la vision du Gouvernement qui est de parvenir à une croissance qui se situerait autour de 7 à 8% afin de lutter efficacement contre la pauvreté. Le dynamisme observé dans les activités économiques particulièrement dans le secteur de l’agriculture, des travaux publics et du commerce confirme cette volonté manifeste du gouvernement. Une plus grande rigueur dans la surveillance du cordon douanier et la lutte contre la corruption se sont traduites par une augmentation des recettes de l’Etat de près de 30% par an depuis 2006. Cette politique, alliée au contrôle ferme des dépenses publiques, a contribué à réduire de façon remarquable le déficit du budget de l’Etat. Cependant, le Bénin n’est pas à l’abri des difficultés que connaissent l’économie mondiale, à savoir la crise pétrolière et la crise alimentaire. En effet, à l’instar de plusieurs pays pauvres, des mouvements sociaux de protestations à répétitions ont suivi ces chocs exogènes à l’économie et les réformes engagées par le gouvernement n’ont pas été à la hauteur des attentes de la population. Cette dernière soutient pourtant être satisfaite du fonctionnement de la démocratie (environ 70%), néanmoins elle déclare que la situation économique s’est dégradée et qu’il y a une forte augmentation de la pauvreté. Dans ce contexte, comment le béninois ordinaire perçoit ses conditions de vie et la situation macroéconomique de son pays ? Que dit-il des réformes économiques du gouvernement et des performances de ce dernier en matière de gestion des politiques économiques ? Afrobaromètre permet d’aborder des réponses à ces questions
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