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Key findings
  • La grande majorité (88%) des Béninois affirment qu’il est « parfois justifié » ou « toujours justifié » que les parents utilisent la force physique pour discipliner leurs enfants.
  • Plus de six répondants sur 10 (63%) affirment que l’usage de force physique sur les enfants n’est « pas très fréquent » ou « pas du tout fréquent » dans leur communauté.
  • Plus de quatre Béninois sur 10 (44%) affirment qu’il est « assez fréquent » ou « très fréquent » que les enfants en âge d’être à l’école n’y soient pas. Mais pour la grande majorité (79%), il n’est « pas très fréquent » ou « pas du tout fréquent » que les enfants de leur communauté soient victimes de violence, maltraités ou négligés.
  • Pour la majorité des Béninois, il existe des sources d’aide ou de soutien aux enfants abusés, maltraités ou négligés (69%) ; aux enfants ayant un handicap physique (65%) ; ainsi qu’aux enfants ou adultes ayant des troubles mentaux ou émotionnels (58%).
  • La majorité des Béninois approuvent la performance du gouvernement dans la protection des droits des enfants (63%) et dans la lutte contre le mariage précoce des jeunes filles en âge de puberté (82%).

Le Bénin, soucieux du bien-être des enfants, a pris diverses mesures à travers la ratification et l’adoption de lois protégeant les enfants. Le pays a également élaboré plusieurs documents stratégiques pour faciliter la mise en œuvre de la politique de réalisation des droits des enfants (UNICEF, 2017). Cette politique utilise une approche systémique qui implique huit ministères dont le principal acteur est celui des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM), doté d’une Direction de la Famille, de l’Enfant et de l’Adolescent (DFEA) et des centres de promotion sociale.

Des progrès ont été donc accomplis par l’Etat dans les domaines tels que l’accès à l’éducation, l’enregistrement des naissances et l’assistance aux enfants vulnérables (UNICEF, 2017 ; UNICEF & République du Bénin, 2022).

Ce document rend compte de la perception qu’ont les Béninois sur l’utilisation de la force physique dans l’éducation des enfants, la fréquence de maltraitance et négligence des enfants, l’existence de soutien aux enfants vulnérables et les performances du gouvernement dans la protection des droits des enfants.

Selon les résultats de l’enquête, la majorité des Béninois justifient l’usage de la force physique pour discipliner les enfants mais estiment que ce fait n’est pas fréquent dans leur communauté. Une forte minorité pensent que les cas d’enfants non-scolarisés sont fréquents.

Globalement, la majorité des répondants affirment qu’il y a des sources d’aide et du soutien pour les enfants vulnérables de leur communauté, et approuvent les efforts du gouvernement dans la protection des droits des enfants.

Pamela Agbozo

Pamela Agbozo is an associate researcher at IREG