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Key findings
  • Accès : En moyenne à travers 34 pays, quelque deux-tiers (68%) des Africains habitent dans des zones desservies par un réseau électrique.
  • Raccordement : Moins de six sur 10 ménages africains (57%) sont effectivement raccordés à un réseau électrique. Les citoyens de Tunisie (99%), de Maurice (99%) et du Maroc (98%) bénéficient d'une couverture quasi universelle, mais moins d'un ménage sur quatre au Malawi (14%), au Burkina Faso (22%) et au Niger (24%) sont raccordés.
  • Fiabilité : Moins de la moitié (43%) des Africains bénéficient d'un approvisionnement en électricité qui fonctionne « la plupart du temps » ou « tout le temps ». En moyenne dans 31 pays régulièrement sondés depuis 2014/2015, cette proportion s'est accrue de 3 points de pourcentage seulement.
  • Priorité et performance gouvernementale : La fourniture d'électricité figure au 10e rang des problèmes les plus importants auxquels les Africains souhaitent que leur gouvernement s'attaque. Les citoyens qui ne disposent pas d'une électricité fiable sont plus susceptibles de considérer ce problème comme une priorité absolue.
  • Sources alternatives d'électricité : Presqu'un quart (23%) des Africains recourent à des sources d'électricité autres que le réseau national, dont 16% qui dépendent exclusivement d'autres sources.

L’électricité est un élément fondamental du développement humain. L’Organisation des Nations Unies (ONU) considère l’« accès à une énergie abordable, fiable et durable pour tous » comme son Objectif de Développement Durable (ODD) No. 7 (Programme des Nations Unies pour le Développement, 2019). En effet, l’électrification propulse la mise à disposition de ressources pour la transformation économique et l’amélioration des conditions de vie, notamment pour les populations pauvres (Blimpo & Cosgrove-Davies, 2019).

À l’échelle mondiale, l’accès à l’électricité a connu une nette amélioration entre 2000 et 2019, élargissant la couverture de 79% à 90% de la population. En Afrique sub-saharienne, où les infrastructures électriques de base sont particulièrement déficientes, l’accès s’est accru de 26% à 47% sur la même période (Banque Mondiale, 2022).

Mais les répercussions économiques de la pandémie de la COVID-19

entraînent le renversement de certains de ces progrès. En Afrique, près de 30 millions des personnes qui bénéficiaient auparavant d’un accès à l’électricité ne peuvent plus se le permettre (Agence Internationale de l’Energie et al., 2021).

Les résultats des sondages Afrobarometer réalisés dans 34 pays africains montrent que l’électrification n’a guère progressé. Si les expériences varient d’un pays à l’autre, en moyenne, l’accès à un réseau électrique s’est amélioré de 4 points de pourcentage seulement au cours de la dernière décennie. Et même lorsque les raccordements au réseau existent, le manque de fiabilité demeure un problème majeur.

Dans l’ensemble, moins de la moitié des Africains bénéficient d’un approvisionnement fiable en électricité grâce à un réseau national, ce qui défavorise considérablement les habitants des zones rurales et les populations pauvres. En revanche, près d’un quart des Africains dépendent d’autres sources d’électricité, essentiellement des panneaux solaires et des groupes électrogènes.

Hee Eun Lee

Hee Eun Lee is an undergraduate student in the Department of Political Science and Diplomacy at Jeonbuk National University, South Korea.

Woo Young Kim

Woo Young Kim is an undergraduate student in the Department of Political Science and Diplomacy at Jeonbuk National University, South Korea.

Kangwook Han

Kangwook Han is an assistant professor in the Department of Political Science and Diplomacy at Jeonbuk National University, South Korea.

Hyo Kang

Hyo Kang is an undergraduate student in the Department of Political Science and Diplomacy at Jeonbuk National University, South Korea.