- La moitié (50%) des Guinéens1 déclarent qu’ils sont « plutôt intéressés » ou « très intéressés » par les affaires publiques.
- De grandes majorités des Guinéens se sentent « assez » ou « entièrement » libres de choisir sans pression la personne pour laque organisation politique de leurs choix (88%), et d’exprimer leurs opinions (84%). Neuf Guinéens sur 10 déclarent être libres d’adhérer à une organisation politique de leur choix. Les hommes (93%) sont les plus nombreux que les femmes (86%) à se sentir libres de se joindre à une organisation politique de leur choix.lle ils vont voter (95%), d’adhérer à une
- La majorité des citoyens ne s’impliquent pas dans les activités politiques lors des périodes électorales.
- La majorité des citoyens (62%, contre 57% en 2013) disent que plusieurs partis politiques sont nécessaires pour garantir que les Guinéens aient réellement le choix de ceux qui vont les gouverner.
- Près de six Guinéens sur 10 (57%) se sentent proche d’un parti politique.
Depuis 1988, les Guinéens ont progressivement retrouvé leur liberté d’adhérer à toute organisation politique de leur choix et de voter pour leur candidat. En 1990, il y a eu la consécration de ces libertés dans la constitution. Par la suite, le Conseil Transitoire de Redressement National (CTRN) a élaboré des projets de loi qui devaient permettre la formation de partis politiques indépendants, la tenue d’élections nationales, et la liberté de la presse. Les partis politiques furent légalisés en 1992.
Cette dépêche utilise les données des sondages d’Afrobaromètre en Guinée pour explorer l’intérêt des citoyens pour les affaires publiques, leur degré d’implication dans l’activisme politique, leur soutien au multipartisme, et leurs perceptions sur les devoirs de citoyenneté.
En effet, c’est seulement la moitié des Guinéens (50%) qui déclarent être intéressés par les affaires publiques comme la politique, même si de grandes majorités se sentent libres d’exprimer leurs opinions et d’adhérer à une organisation politique de leurs choix. Aussi, la majorité des Guinéens se sentent proche d’un parti politique et pensent qu’il est nécessaire d’avoir plusieurs partis pour garantir que les électeurs aient un choix. En plus de voter, une partie importante de la population a participé aux activités de la campagne électorale de 2013.
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