- Selon 56% des Tunisiens, la violence sexiste est la question la plus importante liée à l’égalité des genres et aux droits des femmes à adresser par le gouvernement et la
- Plus de la moitié (52%) des répondants déclarent que la violence physique exercée sur les femmes est « assez courante » ou « très courante » dans leur communauté (Figure 3). Ce taux augmente au Nord-Ouest (66%), dans le milieu urbain (55%) et parmi les plus pauvres (69%) (Figure 4).
- Plus de huit citoyens sur 10 (83%) confirment qu’il est « quelque peu probable » ou « très probable » que la police prenne au sérieux les femmes signalant des incidents de violence conjugale (Figure 5).
- Près de trois quarts (74%) des Tunisiens pensent qu’il est « quelque peu probable » ou « très probable » que le signalement à la police d’une violence physique conjugale déclenche les critiques, le harcèlement ou l’humiliation de la victime par les membres de sa communauté (Figure 6).
- Selon 69% des citoyens, la violence domestique est une affaire privée qui doit être réglée au sein de la famille (Figure 7).
Plus de la moitié des Tunisiens affirment que la violence basée sur le genre doit être la question prioritaire dans le domaine de l’égalité des genres pour le gouvernement et la société tunisienne, selon la plus récente enquête d’Afrobarometer.
Environ la même proportion des répondants affirment que la violence physique exercée sur les femmes est « très courante » ou « assez courante » dans leur communauté.
Près de trois quarts des Tunisiens pensent qu’il est probable que le signalement d’incidents de violences conjugales à la police expose la victime aux critiques, au harcèlement ou à l’humiliation des membres de sa communauté.
Alors que la philosophie de la loi organique considère que la violence à l’encontre des femmes n’est plus une question privée mais une question qui concerne l’Etat, la grande majorité des Tunisiens estiment que la violence domestique est un problème privé qui doit être géré au sein de la famille.
Ces résultats appellent les décideurs et les parties prenantes à accorder la priorité à la question de la violence basée sur le genre et révèlent une nécessité d’un changement dans les mentalités.
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