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News release

Violences faites aux femmes au Congo : Une réalité persistante et une tolérance continue

27 Nov 2024 Congo-Brazzaville
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Communiqué de presse
Key findings
  • Près de quatre Congolais sur 10 (37%) disent que la violence contre les filles et les femmes est courante dans leur communauté (Figure 1).
  • Plus de la moitié (52%) des Congolais estiment qu’il est « parfois » ou « toujours » justifié pour un homme de battre sa femme (Figure 2).
  • La majorité des répondants disent qu’il est probable que les victimes de VBG portent plainte (55%), et qu’elles soient prises au sérieux (61%) (Figure 3). o Toutefois, de fortes minorités estiment improbable que les victimes de VBG portent plainte (43%) ou qu’elles soient crues (38%).
  • La peur des représailles, la préférence pour le règlement à l’amiable et la méconnaissance des droits ou des procédures sont les trois principales raisons qui empêchent les victimes de porter plainte (Figure 4).
  • La sensibilisation, la dénonciation et l’information sont les trois meilleures stratégies de lutte contre les violences basées sur le genre, aux yeux des Congolais (Figure 5).
  • L’écrasante majorité (87%) des Congolais disent que la police et les tribunaux doivent faire plus pour protéger les femmes et les filles contre la discrimination et le harcèlement (Figure 6).

Selon les résultats de la plus récente enquête Afrobarometer en République du Congo, environ quatre répondants sur 10 déclarent que la violence contre les filles et les femmes est  courante dans leur communauté. Plus de la moitié estiment qu’il est justifié qu’un homme  utilise la force physique pour discipliner sa femme. 

Bien que la majorité des Congolais pensent que les victimes de violence basée sur le genre  (VBG) sont susceptibles de porter plainte et d’être prises au sérieux par leur communauté, beaucoup doutent de leur capacité à dénoncer ces actes. Parmi les principaux obstacles  identifiés figurent la peur des représailles, la préférence pour un règlement à l’amiable, et un  manque de connaissance des droits et des procédures disponibles. 

Pour réduire les VBG et protéger les femmes et les filles, les Congolais préconisent la  sensibilisation, la dénonciation et l’information comme principales stratégies, tout en  appelant la police et la justice à intensifier leurs efforts dans ce domaine.