Une proportion importante de Béninois ont payé un pot-de-vin pour éviter des difficultés avec la police au cours de l’année écoulée, selon la plus récente enquête d’Afrobarometer.
Cette expérience de corruption s’est aussi observée pour obtenir des services dans les écoles et les hôpitaux publics et pour acquérir une pièce d’identité comme un extrait de naissance, un permis de conduire, un passeport, une carte d'électeur, ou une autorisation officielle du gouvernement.
L’étude révèle aussi que par rapport à l’enquête de 2017, les citoyens ont eu moins de difficultés en 2020 à obtenir ces services.
Malheureusement, ce sont ceux qui manquent plus de nécessités qui ont plus payé les pots- de-vin afin d’obtenir les soins médicaux dont ils avaient besoin ou pour éviter des problèmes avec la police.
Ces données révèlent que le fléau n’est pas encore éradiqué dans la société, même si les expériences ont diminué par endroit.