- es adultes ivoiriens ayant un niveau secondaire sont les plus nombreux (41%), suivis de ceux du primaire (27%). Viennent en troisième position les citoyens qui n’ont pas d’instruction formelle (17%) et enfin ceux qui ont un niveau post-secondaire (15%) (Figure 1).
- En 2021, huit adultes ivoiriens sur 10 (77%) n’ont pas eu affaire à une école publique (Figure 2).
- Pour les Ivoiriens qui ont eu affaire à une école publique au cours des 12 derniers mois, plus d’un tiers (37%) affirment qu’il était « difficile » ou « très difficile » d’obtenir les services nécessaires auprès des enseignants ou directeurs d’école. Cette proportion était de 30% en 2014. (Figure 3).
- Pour plus de la moitié (55%) des citoyens, le gouvernement adresse « plutôt bien » ou « très bien » les besoins en éducation, contre 45% qui sont de l’avis contraire (Figure 4).
Nombreux sont encore ceux qui trouvent qu’il est difficile d’obtenir des services auprès des enseignants et directeurs d’écoles publiques, selon la plus récente enquête d’Afrobarometer réalisée en 2021.
Parmi les citoyens qui ont eu affaire à une école publique au cours des 12 derniers mois, la proportion qui qualifient de difficile ou très difficile l’accès à ces services du système éducatif connaît une légère augmentation depuis 2014.
Selon l’enquête, une faible majorité des citoyens approuvent la performance du gouvernement dans la satisfaction des besoins en éducation, mais près de la moitie ne sont pas d’accord.
Dans le contexte actuel de remise en cause de la performance globale du système éducatif ivoirien, confirmé par l’initiative gouvermentale des Etats Généraux de l’Education Nationale (EGENA), les données Afrobarometer s’invitent dans le débat sur l’amélioration du système en apportant un éclairage relatif basé sur l’opinion des citoyens.
Related content
