- Près de la moitié (46%) des Congolais affirment que les élèves filles ou étudiantes sont « souvent » ou « toujours » victimes de discrimination, de harcèlement ou de demandes de faveurs sexuelles de la part de leurs enseignants (Figure 1). o Trois répondants sur 10 (30%) disent que les femmes sont souvent harcelées sexuellement dans des lieux publics tels que les marchés, les rues ou les transports publics. o Des proportions plus petites affirment que c’est fréquent que les femmes soient empêchées par leur conjoint ou d'autres membres de la famille d'occuper un emploi (16%) et que les filles soient empêchées d'aller à l'école parce que leur famille donne la priorité à l'éducation des garçons.
- Six citoyens sur 10 (61%) pensent qu’il est probable que les filles ou femmes qui se plaignent de harcèlement ou de discrimination soient crues dans leur communauté (Figure 2).
- L’écrasante majorité (87%) des répondants estiment que la police et les tribunaux du pays doivent faire plus pour protéger les femmes et les filles contre la discrimination et le harcèlement (Figure 3).
Au Congo, environ la moitié des répondants déclarent que les élèves filles ou étudiantes sont régulièrement victimes de discrimination, de harcèlement ou de pressions sexuelles de la part de leurs enseignants, selon les résultats de l’enquête Afrobarometer.
Pourtant, la majorité des répondants estiment que les victimes qui dénoncent ces types d’abus sont susceptibles d’être crues dans leur communauté.
Face à cette réalité, une écrasante majorité de la population appelle la police et la justice à renforcer leurs actions pour mieux protéger les femmes et les filles contre ces pratiques.
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