- La majorité des Gabonais affirment qu’il arrive « souvent » ou « toujours » que les élèves filles ou étudiantes soient victimes de discrimination, de harcèlement ou de demandes de faveurs sexuelles de la part de leurs enseignants (71%), et que les femmes soient sexuellement harcelées dans des lieux publics tels que les marchés, les rues ou les transports publics (57%) (Figure 1).
- Plus de quatre répondants sur 10 (43%) déclarent que les violences contre les femmes et les filles sont courantes dans leur communauté (Figure 2).
- Plus de sept Gabonais sur 10 (72%) pensent qu’il est probable que les filles ou femmes qui se plaignent de harcèlement ou de discrimination soient crues dans leur communauté (Figure 3).
- L’écrasante majorité (95%) des répondants pensent que la police et les tribunaux doivent faire plus pour protéger les femmes et les filles contre la discrimination et le harcèlement (Figure 4).
D’après les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer, la majorité des Gabonais estiment que les discriminations et le harcèlement envers les femmes et les filles sont fréquents dans leur communauté.
De plus, plus de quatre répondants sur 10 affirment que les violences basées sur le genre (VBG) sont courantes dans leur localité.
Néanmoins, les Gabonais pensent qu’il est probable que les plaintes de harcèlement ou de discrimination soient prises au sérieux. Ils demandent également une plus grande implication de la part de la police et des tribunaux pour protéger les femmes et les filles contre la discrimination et le harcèlement.
Bien que des mécanismes aient été mis en place au Gabon pour prévenir et lutter contre les VGB, les données d’Afrobarometer offrent une perspective claire sur l’opinion des citoyens.