- Plus de huit Gabonais sur 10 (84%) affirment avoir entendu parler du conflit homme éléphant (Figure 1). o La connaissance du conflit homme-éléphant est largement répandue dans les principaux groupes démographiques mais l’est légèrement moins parmi les jeunes (80% des 18-35 ans), les femmes (81%) et les citadins (83%) (Figure 2).
- Près des trois quarts (72%) des répondants disent que la déstabilisation des forêts par les activités économiques, notamment forestière et minière, est la cause du conflit homme-éléphant (Figure 3).
- La majorité des Gabonais pensent qu’il est justifié que les populations abattent les éléphants qui détruisent les plantations des villageois (83%), et disent que le gouvernement devrait organiser les battues administratives pour réduire le nombre d’éléphants dans les forêts (68%) (Figure 4).
D’après la plus récente enquête d’Afrobarometer, les Gabonais identifient la destruction des forêts par les activités économiques comme la principale cause des conflits entre les hommes et les éléphants. Une large majorité de répondants disent être au courant de ce problème récurrent dans le pays.
Face aux destructions des plantations par les éléphants, les Gabonais pensent qu’il est justifié que les populations abattent ces animaux. Par ailleurs, ils souhaitent que le gouvernement organise des battues administratives pour réduire leur nombre dans les forêts.
Au moment où les populations subissent de plus en plus les conséquences de la présence des pachydermes, les données d’Afrobarometer offrent un éclairage pertinent sur les points de vue des citoyens.