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News release

Les Tunisiens restent mitigés quand la préservation de l’environnement entrave la création d’emplois

17 Nov 2022 Tunisia
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Communiqué de presse
Key findings
  • Près de neuf Tunisiens sur 10 (88%) estiment que les problèmes de pollution tels que l’accumulation des déchets/ordures ou des dommages à la qualité de l’eau sont graves dans leurs communautés, y compris 76% qui les considèrent « très graves » (Figure 1).
  • Aux yeux des Tunisiens, le traitement des déchets y compris plastiques est le problème environnemental le plus important, suivi par la pollution des sources d’eau, la gestion des déchets humains et la pollution de l’air (Figures 2).
  • Près de huit Tunisiens sur 10 (79%) affirment que les sacs plastiques représentent une source majeure de pollution dans le pays (Figure 3).
  • Les Tunisiens restent divisés quant à choisir entre la protection de l’environnement aux dépens de la création d’emplois (45%) et la création d’emplois au détriment de la protection de l’environnement (44%) (Figure 4).
  • En ce qui concerne les exploitations des ressources naturelles qui ont lieu près de leurs communautés, une large majorité (83%) des Tunisiens affirment qu’il faut plus de réglementation environnementale. Environ la moitié des citoyens affirment que les avantages l’emportent sur les coûts environnementaux (48%), mais que les citoyens ordinaires n’ont pas voix au chapitre des décisions prises (48%) et que les communautés ne reçoivent pas une part équitable des revenus (49%) (Figure 5).

Selon les résultats de la dernière enquête d’Afrobarometer en Tunisie, la pollution est un problème environnemental grave et rejoint la gestion des déchets parmi les problèmes environnementaux les plus importants du pays. Les sacs plastiques constituent une source majeure de pollution selon la majorité des Tunisiens.

Par ailleurs, les avis sont partagés quand il s’agit de prioriser la lutte pour préserver l’environnement à la lutte pour la création d’emplois.

S’agissant de l’extraction des ressources naturelles qui ont lieu près de leurs communautés, la grande majorité des Tunisiens souhaitent davantage de réglementation environnementale. La moitié des répondants trouvent que les bénéfices dépassent les coûts environnementaux, mais que les personnes ordinaires n’ont pas voix au chapitre des décisions prises et que les communautés ne perçoivent pas une part juste des revenus des exploitations.