- Trois quarts (75%) des Tunisiens pensent qu’il est « mauvais et punissable » qu’un fonctionnaire utilise son temps de travail officiel pour des activités personnelles afin de générer de l’argent supplémentaire (Figure 1). La moitié (50%) estiment « mauvais et punissable » de travailler comme chauffeur de marchandises de contrebande, pendant que 40% disent que c’est « mauvais mais compréhensible ». Seulement 38% de Tunisiens considèrent l’achat intentionnel de produits de contrebande comme « mauvais et punissable », alors que 45% disent que c’est « mauvais mais compréhensible », et 17% disent que ce n’est « pas du tout mauvais ». o L’opinion que le détournement du temps de travail est « mauvais et punissable » est plus répandue au Sud (92%) et parmi les non instruits (87%) et les plus de 55 ans (81%) comparativement à leurs homologues respectifs (Figure 2). o Le travail de chauffeur de contrebande est condamné par les non instruits (69%), les plus de 55 ans (65%) et les pauvres (59%) plus que les instruits (43%-53%), les 18-35 ans (36%) et les plus nantis (42%). o L’achat intentionnel de produits de contrebandes est perçu comme une pratique « mauvaise et punissable » par les non instruits (56%), les résidents du Nord Ouest (52%) et les plus de 55 ans (51%) plus que par les plus instruits (26%), les résidents du Sud (20%) et les moins âgés (30%-31%).
- La perception qu’il est « mauvais et punissable » qu’un fonctionnaire utilise son temps de travail pour ses activités personnelles est restée majoritaire depuis 2020, pendant que la condamnation du travail de chauffeur de contrebande et l’achat prémédité de produits de contrebande ont respectivement chuté de 14 et 8 points (Figure 3).
- La majorité (60%) des Tunisiens privilégient l’achat des produits légaux, même s'ils sont plus chers, alors que 37% optent pour des produits de contrebande moins coûteux (Figure 4). o La préférence pour les produits légaux est plus prononcée parmi les non instruits (70%), les plus âgés (69%) et les résidents du Nord Est (66%) comparés à leurs homologues respectifs (Figure 5). o Malgré qu’elle soit majoritaire, la préférence pour les produits légaux mais plus coûteux a baissé de 8 points depuis 2020 (Figure 6).
Selon la plus récente enquête Afrobarometer, la majorité des Tunisiens désapprouvent qu’un fonctionnaire utilise son temps de travail à des fins personnelles pour générer des revenus supplémentaires.
Toutefois, les Tunisiens sont moins nombreux à considérer que travailler en tant que chauffeur de contrebande et acheter intentionnellement des produits de contrebande sont des pratiques répréhensibles. Cette réprobation a d’ailleurs diminué depuis 2020.
En matière de consommation, six Tunisiens sur 10 privilégient l’achat de produits légaux malgré leur coût plus élevé, mais cette préférence est en recul.
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