- Une petite majorité (54%) des Tunisiens pensent qu’il est préférable que le gouvernement facilite les échanges commerciaux de la Tunisie avec d'autres pays (Figure 1).
- De même, 51% estiment que les personnes vivant en Afrique du Nord devraient pouvoir franchir librement les frontières internationales pour faire du commerce ou travailler dans d'autres pays (Figure 2). o Le soutien à la facilitation des échanges avec les autres pays est plus répandu au Centre Ouest (72%) et parmi les hommes (60%), les résidents ruraux (60%) et les 18- 35 ans (58%) que dans les autres régions (47%-54%) et parmi les femmes (47%), les citadins (51%) et les plus de 55 ans (52%) (Figure 3). o La libre circulation des personnes et des biens est quant à elle plus soutenue dans le Sud (65%) et au Centre-Ouest (61%) et parmi les plus instruits (62%), les pauvres (61%), les résidents ruraux (58%), les 18-35 ans (58%) et les hommes (56%) comparativement à leurs homologues respectifs.
- Si le gouvernement devait faciliter le commerce avec d'autres pays, sept Tunisiens sur 10 (72%) souhaitent que ce soit avec tous les pays du monde (Figure 4).
- lus de la moitié (53%) des Tunisiens estiment qu’il est « difficile » ou « très difficile » pour les Nord-Africains de traverser les frontières internationales pour le travail ou le commerce (Figure 5).
La majorité des Tunisiens soutiennent la facilitation des échanges internationaux pour créer des opportunités économiques, selon les résultats de la plus récente enquête Afrobarometer.
Plus de la moitié des répondants soutiennent également l’idée que les habitants d’Afrique du Nord devraient pouvoir franchir librement les frontières pour travailler ou commercer.
Cependant, nombreux sont les citoyens qui expriment des réserves à l’égard du libre échange et de la libre circulation des personnes et des biens.
Si le pays devrait renforcer ses échanges internationaux, la grande majorité des Tunisiens estiment que ce devrait être avec tous les pays du monde, au lieu de se limiter a certains pays ou régions.
Toutefois, plus de la moitié des citoyens estiment que les Nord-Africains rencontrent actuellement des difficultés à traverser les frontières pour le travail ou le commerce.