- Environ sept Togolais sur 10 (69%) estiment que la police et les tribunaux ont besoin d’en faire « un peu plus » ou « beaucoup plus » pour protéger les femmes et les filles contre la discrimination et le harcèlement à l'école, sur le lieu de travail et dans les espaces publics (Figure 1).
- Trois Togolais sur 10 (30%) déclarent que les élèves filles ou étudiantes sont « souvent » ou « toujours » victimes de discrimination, de harcèlements ou de demande de faveurs sexuelles de la part de leurs enseignants. Deux répondants sur 10 rapportent que « souvent » ou « toujours » les femmes sont harcelées sexuellement dans les lieux publics (22%) ou empêchées d’occuper un emploi rémunéré (23%), et 13% disent que les filles sont privées de scolarisation au profit des garçons « souvent » ou « toujours » (Figure 2).
- La majorité (66%) des Togolais disent qu’il est « quelque peu » ou « très » probable que les gens croient aux femmes et aux filles qui se plaignent d’être victimes de discrimination ou de harcèlement (Figure 3).
La majorité des Togolais estiment que la police et les tribunaux doivent renforcer leurs efforts pour protéger les femmes et les filles contre la discrimination et le harcèlement, d’après la récente enquête Afrobarometer au Togo.
Nombreux citoyens perçoivent ces abus envers les femmes comme étant fréquents dans leur communauté.
Malgré ces défis, près du tiers des répondants pensent qu’il est probable que les plaintes des femmes et des filles concernant la discrimination et le harcèlement soient prises au sérieux.
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