Skip to content
News release

Les Sénégalais pensent qu’il n’est pas justifié qu’un homme batte sa femme, mais les violences sexistes restent courantes dans le pays

20 Apr 2023 Senegal
Download (French)
Communiqué de presse
Key findings
  • La majorité (65%) des Sénégalais pensent qu’il n’est « jamais » justifié que les hommes disciplinent physiquement leurs femmes. Toutefois, plus du tiers (35%) trouvent qu’il est « parfois » ou « toujours » justifié de recourir à la force physique contre sa femme (Figure 1).
  • Plus de trois Sénégalais sur 10 (34%) affirment qu’il est « assez courant » ou « très courant » pour les hommes d’utiliser la violence contre les femmes et les filles dans leur communauté (Figure 2).
  • Des proportions non négligeables disent que les maris injurient leurs femmes (29%), les hommes font violence sur les filles (18%), les maris battent leurs femmes (16%) et les femmes injurient leurs maris (15%) « souvent » ou « toujours » dans leur communauté (Figure 3).
  • Neuf répondants sur 10 (89%) affirment qu’il est probable que la police prenne au sérieux les plaintes liées aux VBG. Cependant, près d’un répondant sur deux (47%) pensent qu’il est aussi probable que toute femme qui signale une VBG soit critiquée, harcelée ou humiliée par d’autres membres de la communauté (Figure 4).
  • Six citoyens sur 10 (60%) jugent que la violence domestique est une affaire pénale qui nécessite l'implication des forces de l'ordre. Toutefois, quatre répondants sur 10 (39%) pensent que la violence domestique est une affaire privée (Figure 5).

La majorité des Sénégalais pensent qu’il n’est pas justifié que les hommes disciplinent physiquement leurs femmes, selon la dernière enquête Afrobarometer.

Toutefois, le tiers des citoyens affirment qu’il est courant de voir un homme user de la force physique contre les femmes et les filles dans leur communauté.

La majorité des Sénégalais affirment que la violence domestique est une affaire pénale et qu’il est probable que la police prenne au sérieux les plaintes liées aux violences basées sur le genre (VBG). En revanche, près de la moitié des citoyens pensent qu’il est aussi probable que toute femme qui signale une VBG soit critiquée, harcelée ou humiliée par d’autres membres de la communauté.