- Les Nigériens sont majoritaires à penser que les politiciens et les partis politiques (63%) et les usagers des réseaux sociaux (57%) diffusent « souvent » ou « quelque fois » des informations qu’ils savent fausses (Figure 1).
- Des grandes majorités des citoyens nigériens estiment que le gouvernement devrait pouvoir limiter ou interdire la diffusion des fausses nouvelles (79%), des discours de haine (75%) et des opinions qui critiquent ou insultent le Président de la République (66%). La moitié (51%) est du même avis pour ce qui est des nouvelles que le gouvernement désapprouve (Figure 2).
- Parmi les 59% des Nigériens qui ont entendu parler des réseaux sociaux (Figure 3), une grande majorité (79%) estiment qu’en général l’impact des réseaux sociaux est positif (Figure 4).
- Plus des deux tiers (69%) des Nigériens soutiennent l’accès libre à l’Internet et aux réseaux sociaux (Figure 5).
Les politiciens et les partis politiques ainsi que les usagers des réseaux sociaux sont ceux qui sont le plus susceptibles de diffuser des nouvelles qu’ils savent fausses, selon les résultats d’une enquête d’Afrobarometer au Niger.
La grande majorité des citoyens pensent que le gouvernement devrait pouvoir interdire la diffusion des informations à caractère mensongères, ainsi que des communications haineuses et des insultes à l’endroit du Président de la République. Les avis sont plus divisés quant aux restrictions sur des informations que le gouvernement désapprouve.
Si au Niger les réseaux sociaux ont acquis une place centrale dans la diffusion d’informations par des acteurs multiples et variés, les citoyens estiment que l’impact de ces plateformes est plutôt positif même s’ils admettent des effets négatifs. Globalement, une forte majorité des Nigériens pensent que l’accès libre aux réseaux sociaux et à l’Internet devrait être protégé.
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