- La grande majorité (86%) des Marocains déclarent que les sécheresses se sont aggravées dans leur région au cours des 10 dernières années, et les deux tiers (65%) disent la même chose à propos des mauvaises récoltes (Figure 1). o Moins de deux personnes sur 10 signalent une aggravation des glissements de terrain (18%), de l’érosion des sols (12%) et des inondations (11%).
- La stratégie la plus efficace pour remédier aux pénuries d’eau, selon les Marocains, est l’interdiction de la culture de plantes gourmandes en eau (citée par 29% des répondants) (Figure 2). o Environ deux répondants sur 10 estiment que le gouvernement devrait limiter le remplissage des piscines (22%) et ajuster la pression de l'eau ou la couper périodiquement (19%), tandis qu'une minorité plus petite de personnes sont favorables à l'interdiction de l'arrosage des espaces verts dans les parcs publics (15%).
- Deux tiers (67%) des Marocains sont conscients des changements climatiques, soit une augmentation de 13 points de pourcentage depuis 2018 (Figure 3).
- Parmi ceux qui sont au courant des changements climatiques : o Trois quarts (76%) estiment que cela aggrave la vie au Maroc, soit le double de la proportion ayant déclaré la même chose en 2018 (37%) (Figure 4). o Environ quatre personnes sur 10 (38%) attribuent les changements climatiques à l’activité humaine, tandis qu’une proportion légèrement plus élevée (43%) d’entre eux attribuent la responsabilité à une combinaison d’activité humaine et de processus naturels (Figure 5).
Selon la dernière enquête Afrobarometer, une grande majorité de Marocains déclarent que les sécheresses et les mauvaises récoltes se sont aggravées dans leur région au cours de la dernière décennie.
Les citoyens ont des points de vue divergents sur les stratégies les plus efficaces pour remédier aux pénuries d’eau. La stratégie la plus populaire, à savoir l’interdiction de la culture de plantes gourmandes en eau, est approuvée par moins d’un tiers des répondants.
Par rapport aux années d’enquête précédentes, davantage de citoyens sont désormais informés des changements climatiques. Parmi ceux qui sont au courant du phénomène, les trois quarts pensent que celui-ci aggrave la vie au Maroc, soit le double de la part de ceux qui ont déclaré la même chose en 2018.