- La majorité des Maliens estiment que les filles devraient être autorisées à poursuivre leur scolarité même si elles tombent enceintes ou ont des enfants (77%) et que les écoles devraient enseigner l’éducation sexuelle aux jeunes pour les aider à prendre des décisions en connaissance de cause (62%) (Figure 1).
- Plus de la moitié des Maliens pensent que les contraceptifs devraient être accessibles à tous, quel que soit le statut matrimonial (54%) mais s’opposent à leur accessibilité à toute personne sexuellement active indépendamment de son âge (54%) (Figure 2).
- Près du quart (24%) des Maliens estiment que les femmes et les filles de leur communauté interrompent « occasionnellement » ou « souvent » leurs grossesses. La majorité (65%) des répondants disent que cette pratique est rare ou inexistante (Figure 3).
La majorité des Maliens approuvent l’autorisation des filles enceintes ou mères à poursuivre leurs études et sont favorables à l’intégration de l’éducation sexuelle dans les écoles, selon la plus récente enquête Afrobarometer menée au Mali.
La plupart des Maliens refusent l’accès pour tous aux contraceptifs indépendamment de l’âge, mais l’approuvent quel que soit la situation matrimoniale.
Bien que la majorité des répondants estiment que les interruptions volontaires de grossesses (IVG) sont « rares » ou « inexistantes » dans leur communauté, environ un quart d’entre eux disent qu’elles se produisent « occasionnellement » ou « souvent ». Toutefois, la majorité des Maliens ne jugent l’avortement justifié que si la santé de la femme enceinte est en danger et le rejettent dans les autres cas.