- Plus de huit Maliens sur 10 déclarent être au courant de la sortie de leur pays de la CEDEAO (83%) et de la création de l’AES (84%) (Figure 1). Parmi ceux qui sont informés de la sortie du Mali de la CEDEAO, neuf sur 10 (91%) disent approuver cette sortie (Figure 2). Parmi les répondants qui sont au courant de la création de l’AES, près de neuf sur 10 (87%) pensent qu’il est probable que l’alliance garantisse plus de sécurité dans la région (Figure 3).
- Une large majorité (87%) des citoyens maliens estiment que les besoins et les intérêts de leur pays sont reconnus de manière adéquate dans les décisions de l’AES, tandis qu’ils sont seulement 41% à dire autant de la CEDEAO (Figure 4).
- Plus de huit Maliens sur 10 (83%) perçoivent une influence économique et politique « positive » de l’AES sur leur pays, contre seulement 19% pour la CEDEAO (Figure 5).
- Environ neuf Maliens sur 10 disent approuver la sortie de leur pays de la zone « franc » et la création de sa propre monnaie (92%), de même que la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la zone « franc » et de la création d’une monnaie commune aux trois pays (89%) (Figure 6).
La grande majorité des Maliens soutiennent le retrait de leur pays de la CEDEAO et considèrent que l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pourrait renforcer la sécurité dans la région, selon la plus récente enquête Afrobarometer au Mali.
Les Maliens estiment également que l’AES prend en compte les besoins de leur pays, contrairement à la CEDEAO, perçue de manière bien moins favorable.
Plus de huit Maliens sur 10 voient l’AES comme ayant une influence économique et politique positive, contre seulement deux sur 10 pour la CEDEAO.
Enfin, une écrasante majorité de citoyens maliens approuvent l’abandon du franc CFA au profit d’une monnaie nationale ou commune avec le Burkina Faso et le Niger.
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