- La majorité (63%) des Ivoiriens trouvent que le gouvernement répond « plutôt bien » ou « très bien » à la question de la protection et de promotion du bien-être des enfants vulnérables (Figure 1).
- Environ quatre Ivoiriens sur 10 (42%) affirment qu’il est « assez fréquent » ou « très fréquent » que les enfants en âge d’être à l’école n’y soient pas (42%). Pour 27% des répondants, c’est « assez fréquent » ou « très fréquent » que les enfants de leur communauté soient victimes de violence, maltraités ou négligés (Figure 2).
- Près des trois quarts (73%) des Ivoiriens estiment « parfois justifié » (52%) ou « toujours justifié » (21%) que les parents punissent leurs enfants en utilisant la force physique (Figure 3).
- Cette forme de discipline est moins soutenue par les hommes (69%), les jeunes (70%) et ceux sans instruction formelle (66%) (Figure 4).
- Six répondants sur 10 (62%) affirment que l’utilisation de force physique sur les enfants n’est « pas très fréquent » ou « pas du tout fréquent » dans leur communauté (Figure 5).
Selon la plus récente enquête d’Afrobarometer en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens sont majoritairement satisfaits de la performance du gouvernement dans la promotion et la protection du bien-être des enfants vulnérables.
Par ailleurs dans leur majorité, les Ivoiriens justifient l’usage de la force physique pour discipliner leurs enfants, mais estiment que cela n’arrive pas fréquemment dans leur communauté.
Enfin ils sont une forte minorité à dire qu’il est fréquent que les enfants en âge de scolarisation ne soient pas à l’école en Côte d’Ivoire.
Ces données appellent à plus d’actions pour renforcer la protection contre les violences faites aux enfants et la promotion de leur droit d’accès à l’éducation.
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