- La majorité (71%) des Guinéens estiment que les élus devraient écouter leur opinion et faire ce qu’ils demandent au lieu de suivre leurs propres idées pour décider de ce qui est bien pour le pays (Figure 1).
- Mais seulement 32% disent que les conseillers communaux écoutent « souvent » ou « toujours » ce que les gens ont à leur dire (Figure 2).
- Quatre répondants sur 10 (39%) pensent que « la plupart » (24%) ou « tous » (15%) les conseillers communaux sont corrompus, en plus des 40% qui disent que « certains d’entre eux » le sont (Figure 3).
- Moins de la moitié (47%) des répondants disent faire « partiellement » ou « beaucoup » confiance à leurs conseillers communaux (Figure 4).
- La moitié (51%) des Guinéens sont d’accord avec la performance de leurs conseillers communaux à leur fonction (Figure 5).
- La majorité (62%) des répondants sont d’avis que la création de nouvelles communes favorise la politique de décentralisation et de développement local (Figure 6).
- Huit répondants sur 10 (81%) déclarent que les chefs de quartiers ou de districts devraient être élus au lieu d’être désignés (Figure 7).
D’après les résultats de la plus récente enquête Afrobarometer en Guinée, une large majorité des citoyens estiment que les élus devraient prêter une oreille attentive à leurs électeurs et répondre à leurs attentes. Cependant, très peu de citoyens disent que les conseillers communaux font véritablement des efforts pour les écouter.
En outre, plus des trois quarts des sondés considèrent qu’au moins certains des élus locaux sont trempés dans des affaires de corruption.
Il n’est donc pas surprenant que seuls quelques citoyens expriment une véritable confiance envers leurs conseillers communaux. Malgré ce contexte de méfiance, la moitié des citoyens sont d’accord avec la performance de leurs élus locaux, et une majorité parmi eux se montrent favorables à la création de nouvelles communes, qu’ils perçoivent comme un levier pour renforcer la décentralisation et stimuler le développement local.
Par ailleurs, ils expriment une volonté claire de voir les chefs de quartier ou de district être élus par la population, plutôt que nommés par les autorités.