- Environ le quart des Guinéens affirment qu’un membre de leur ménage est tombé malade ou a été testé positif à la COVID-19 (3%) et/ou a perdu un emploi, une entreprise ou une principale source de revenus à cause de la pandémie (23%) (Figure 1).
- Huit Guinéens sur 10 (79%) déclarent avoir reçu une vaccination contre la COVID-19 (Figure 2)
- Près des trois quarts (73%) des Guinéens approuvent la gestion que le gouvernement fait de la réponse à la pandémie (Figure 3)
- La majorité (56%) des citoyens se disent satisfaits des efforts du gouvernement pour assurer que les structures sanitaires disposent de ressources adéquates contre la pandémie. Mais la même proportion (56%) estiment non satisfaisante l’assistance accordée aux ménages vulnérables, pendant que la satisfaction dans la minimalisation des perturbations de l’éducation les divise (48% satisfaits vs. 51% insatisfaits) (Figure 4).
- Deux tiers (66%) des Guinéens estiment que « beaucoup » (35%) ou « certaines » (31%) des ressources destinées à la lutte contre la COVID-19 ont été détournées à cause de la corruption (Figure 5).
La majorité des citoyens guinéens approuvent la gestion que le gouvernement fait de la réponse à la pandémie de COVID-19, selon la plus récente enquête Afrobarometer.
Ils sont majoritaires à dire qu’ils sont satisfaits de la manière dont le gouvernement a mis des ressources adéquates contre la pandémie à la disposition des structures sanitaires, mais pas de l’assistance accordée aux ménages vulnérables, tandis qu’ils ne s’accordent pas sur la satisfaction dans la limitation des perturbations scolaires.
Cependant, ils s’accordent pour dire que « beaucoup » ou « certaines » des ressources destinées à la lutte contre la COVID-19 auraient été détournées à cause de la corruption.
S’agissant des restrictions en temps de crise, la majorité des Guinéens sont d’accord que le gouvernement puisse censurer les reportages médiatiques, utiliser les forces de sécurité pour faire respecter les mesures sanitaires et reporter les élections pendant une crise sanitaire.
Avec l’expérience de la pandémie de COVID-19, la grande partie des Guinéens estiment que le gouvernement sera préparé pour faire face aux éventuelles urgences de santé publique, mais disent que ce dernier doit investir davantage de ressources sanitaires dans des préparations spéciales, même si c’est aux dépends d’autres services de santé.