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News release

Les Gabonais pensent que les contraceptifs devraient être accessibles à tous, peu importe le statut matrimonial ou l’âge

16 Sep 2024 Gabon
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Communiqué de presse
Key findings
  • Plus de sept Gabonais sur 10 estiment que les contraceptifs devraient être accessibles à tous, quel que soit le statut matrimonial (75%) ou l’âge (72%) (Figure 1).
  • Huit répondants sur 10 (82%) estiment que les écoles devraient enseigner l'éducation à la sexualité aux jeunes pour les aider à prendre des décisions en connaissance de cause (Figure 2).
  • La majorité des Gabonais affirment que les filles et les femmes devraient être autonomes dans leurs décisions de mariage (75%) et de procréation (62%) (Figure 3).
  • Sept Gabonais sur 10 (69%) disent que les filles ou les femmes de leur communauté interrompent leurs grossesses « occasionnellement » ou « souvent » (Figure 4).
  • La majorité (56%) des répondants déclarent qu’une femme qui choisit d'interrompre une grossesse devrait être envoyée en prison (Figure 5).
  • Toutefois, la plupart des Gabonais pensent que l’avortement est justifié si la santé de la femme enceinte est en danger (82%) ou la grossesse est le fruit d’un viol ou de l’inceste (72%) (Figure 6).

D’après les résultats les plus récents d’Afrobarometer, la majorité des Gabonais estiment que  l’accès aux contraceptifs devrait être universel, sans distinction d’âge et de statut  matrimonial. De plus, huit personnes sur 10 soutiennent l’intégration de l’éducation à la  sexualité dans les écoles, afin de permettre aux jeunes de prendre des décisions éclairées. 

En matière de mariage et de procréation, la plus grande partie des Gabonais estiment que  les filles et les femmes devraient avoir le droit de choisir librement. En revanche, bien que la  majorité des répondants reconnaissent que l’interruption volontaire de grossesse est  relativement fréquente dans leurs communautés, ils jugent que les femmes concernées devraient être punies par emprisonnement. Toutefois, ils tolèrent l’avortement dans des cas  spécifiques, tels que lorsque la santé de la femme enceinte est menacée ou si la grossesse  résulte d’un viol ou d’un inceste, mais le désapprouvent quand il est motivé par des  difficultés économiques ou toute autre raison.  

Au moment où le Gabon promeut l’éducation à la sexualité à l’école, les données  d’Afrobarometer apportent un éclairage pertinent sur l’opinion publique concernant ces  questions sensibles.