- Les Malgaches adhèrent aux principes d’égalité en ce qui concernent l’accès à la terre (89%) et l’éligibilité politique (75%) (Figure 1 et Figure 2).
- La majorité des Malgaches (66%) approuvent que les hommes devraient plus avoir le droit à un emploi que les femmes lorsque l’emploi se fait rare. Les hommes (73%) sont favorables à cette idée plus que les femmes (59%) (Figure 3).
- Les femmes (25%) ont plus d’autonomie dans la gestion de leurs revenus que les hommes (12%) (Figure 4).
- Environ neuf Malgaches sur 10 (89%) trouvent qu’il est « quelque peu probable » ou « très probable » qu’une femme de leur communauté qui se présente aux élections gagnera en réputation. Mais plus de la moitié (54%) pensent qu’elle sera critiquée ou harcelée, et 31% pensent qu’elle aura des problèmes familiaux (Figure 5).
- Le manque de femmes à des postes d’influence (25%), l’inégalité de chance ou de salaire en milieu professionnel (25%) et les violences sexistes (20%) sont les trois premières questions importantes liées au genre pour les Malgaches (Figure 6).
Selon la plus récente enquête d’Afrobarometer au Madagascar, la majorité des citoyens s’accordent sur l’égalité entre femmes et hommes quant aux droits d’accès au foncier et d’éligibilité politique, mais pas sur l’égalité d’accès à l’emploi.
Lorsque l’emploi se fait rare, la grande majorité des Malgaches estiment que les hommes devraient être privilégiés.
Par ailleurs, bien que la plupart des citoyens soutiennent que les femmes devraient être aussi éligibles à des postes politiques que les hommes, la candidature d’une femme à une élection pourrait susciter de part et d’autre des réactions pouvant l’affecter positivement ou négativement. Une forte majorité des citoyens pensent qu’il est probable qu’une femme de leur communauté qui se présente aux élections gagnera en réputation. Mais plus de la moitié pensent qu’elle subira probablement des critiques ou du harcèlement.
Enfin, pour les Malgaches, l’insuffisance de femmes à des postes d’influence, l’inégalité de chance ou de salaire en milieu professionnel, et les violences sexistes sont les trois premiers défis majeurs liés au genre dans leur pays. Ils sont une large majorité à approuver la performance de leur gouvernement dans la promotion de l’égalité des droits et des chances en faveur de la femme.
