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News release

Les Congolais préfèrent la démocratie mais sont déçus de son application dans leur pays

10 Apr 2025 Congo-Brazzaville
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Communiqué de presse
Key findings
  • Les deux tiers (65%) des Congolais préfèrent la démocratie à toute autre forme de gouvernement (Figure 1).
  • La majorité des répondants rejettent le principe du parti unique (87%), de la dictature présidentielle (85%) et, dans une moindre mesure, du régime militaire (59%) (Figure 2).
  • Toutefois, six répondants sur 10 (61%) pensent qu’il est légitime que les forces armées prennent contrôle du gouvernement lorsque les leaders élus abusent de leur pouvoir pour leurs propres intérêts (Figure 3).
  • Toutefois, six répondants sur 10 (61%) pensent qu’il est légitime que les forces armées prennent contrôle du gouvernement lorsque les leaders élus abusent de leur pouvoir pour leurs propres intérêts (Figure 3).
  • Six citoyens congolais sur 10 (62%) disent que leur pays « n’est pas une démocratie », en plus des 21% qui affirment que c’est « une démocratie avec des problèmes majeurs » (Figure 5).
  • L’écrasante majorité (83%) des répondants se disent insatisfaits de la manière dont la démocratie fonctionne au Congo-Brazzaville (Figure 6).

Selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer, les Congolais sont fortement  attachés à la démocratie et rejettent les alternatives autocratiques. 

De plus, le principe de l’alternance au pouvoir est largement soutenu. L’écrasante majorité des  répondants estiment que la Constitution devrait limiter la présidence à un maximum de deux  mandats. 

Cependant, cette aspiration démocratique se heurte à une réalité perçue comme décevante.  Une majorité des citoyens considèrent que le Congo-Brazzaville « n’est pas une démocratie ». Ce  scepticisme s’accompagne d’un niveau d’insatisfaction alarmant vis-à-vis du fonctionnement  actuel de la démocratie dans leur pays. 

Par ailleurs, dans le cas hypothétique où les dirigeants élus abusent de leur pouvoir pour leurs  propres intérêts, la majeure partie de la population estiment qu’un coup de force militaire est  légitime.