- Deux tiers (67%) des Congolais déclarent être informés de la thématique des changements climatiques (Figure 1).
- Parmi ceux qui sont au courant des changements climatiques : o Huit répondants sur 10 (81%) disent que les changements climatiques rendent la vie pire (Figure 2). o A peu près la même proportion de répondants considèrent que l’activité humaine est la principale (74%) ou l’une (6%) des causes des changements climatiques (Figure 3). o Près de six sur 10 (57%) estiment que les personnes, les entreprises et les gouvernements d’autres régions du monde sont les principaux responsables de ce phénomène, pendant que 35% l’attribuent au peuple, aux entreprises et au gouvernement congolais (Figure 4). o Des majorités disent que les pays riches ou développés qui ont le plus contribué aux changements climatiques devraient aider le Congo-Brazzaville à couvrir les coûts d’adaptation (87%) et devraient prendre des mesures urgentes pour les atténuer (82%) et que le gouvernement congolais doit prendre immédiatement des mesures pour les limiter (60%) (Figure 5).
La majorité des Congolais conscients des changements climatiques exhortent les pays riches à financer l’adaptation au climat et demandent à leur gouvernement de prendre des mesures immédiates contre cette menace, selon la récente enquête d’Afrobarometer.
Deux tiers des citoyens disent avoir entendu parler des changements climatiques. Parmi eux, de larges majorités estiment que le phénomène détériore les conditions de vie et disent que l’activité humaine en est une cause principale ou contributive. Cette prise de conscience s’accompagne d’une tendance à attribuer la première responsabilité du problème à des acteurs externes, notamment aux individus, aux entreprises et aux gouvernements d’autres régions du monde.