- Deux tiers (66%) des Camerounais affirment que la corruption a augmenté dans leur pays au cours des 12 derniers mois, dont 50% qui déclarent qu'elle a « beaucoup augmenté » (Figure 1).
- Parmi les institutions publiques clés, les agents des impôts, la police/gendarmerie et les juges/magistrats sont les plus perçus comme corrompus (Figure 2).
- Plus des trois quarts (77%) des Camerounais sont insatisfaits de la réponse que leur gouvernement apporte à la problématique de la corruption dans l’administration publique (Figure 4).
- Huit Camerounais sur 10 (82%) déclarent que les citoyens ordinaires risquent de subir des représailles ou d'autres conséquences négatives lorsqu'ils dénoncent les actes de corruption aux autorités (Figure 5).
- La majorité (63%) des Camerounais disent que les médias devraient constamment enquêter et publier sur la corruption et les erreurs du gouvernement (Figure 6).
La corruption a augmenté au Cameroun, selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer. Les agents des impôts, les policiers/gendarmes et les juges/magistrats seraient les plus corrompus des agents de l’Etat aux yeux des Camerounais.
Parmi les citoyens qui ont eu à solliciter certains services publics au cours des 12 derniers mois, au moins le quart ont dû verser un pot-de-vin. Plus de la moitié de ceux qui ont eu affaire avec la police l’ont versé au moins une fois.
Les Camerounais n’approuvent pas les réponses que leur gouvernement apporte à la question de la corruption et estiment qu’ils courent des risques en dénonçant les actes de corruption. Ils trouvent que les médias devraient jouer un rôle important dans la lutte contre ce fléau.
