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News release

Les Camerounais pensent que les médias devraient enquêter et publier sur la corruption et les erreurs du gouvernement

22 Mar 2023 Cameroon
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Communiqué de presse
Key findings
  • La majorité des Camerounais accèdent « quelques fois par semaine » ou « tous les jours » à l’information via la télévision (74%), les médias sociaux (67%), l’Internet (64%) et la radio (54%) (Figure 1).
  • La moitié (50%) des Camerounais estiment que les médias devraient être libres de publier n’importe quelles opinions ou idées sans le contrôle du gouvernement, contre 47% qui pensent que le gouvernement devrait pouvoir interdire aux médias de publier des choses qu'il désapprouve (Figure 2).
  • Cependant, six Camerounais sur 10 (60%) affirment que dans leur pays les médias ne sont « pas très libres » ou « pas du tout libres » de diffuser et de commenter l'actualité sans censure ni ingérence du gouvernement (Figure 3).
  • L’opinion camerounaise reste indécise (48% pour vs. 46% contre) sur la censure des médias pendant une crise sanitaire (Figure 4).

Selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer au Cameroun, la majorité des citoyens estiment que les médias devraient constamment enquêter et publier sur la corruption et les erreurs du gouvernement.

La moitié des répondants trouvent que les médias devraient être libres de publier n’importe quelles opinions ou idées sans le contrôle du gouvernement, cependant une forte majorité d’entre eux disent qu’au Cameroun les médias ne sont « pas très libres » ou « pas du tout libres » de diffuser et de commenter l’actualité sans censure ni ingérence du gouvernement. La censure des reportages médiatiques pendant une crise sanitaire quant à elle divise les Camerounais.

La majorité des Camerounais accèdent régulièrement à l’information via la télévision, les médias sociaux, l’Internet et la radio, et estiment que les citoyens ordinaires et les médias devraient avoir accès aux informations sur les budgets et dépenses des communes, sur tous les offres et contrats des projets ou achats financés par l’Etat et sur les salaires des enseignants et des fonctionnaires locaux.