- Près de sept Camerounais sur 10 (68%) disent qu’il est « difficile » ou « très difficile » pour les populations d’Afrique Centrale de traverser les frontières internationales pour travailler ou faire du commerce dans les autres pays (Figure 1).
- La Guinée Equatoriale est le pays le plus difficile d’accès dans la CEMAC pour les Camerounais, suivie du Gabon, du Tchad et de la Centrafrique (Figure 2).
- Près de trois Camerounais sur 10 n’ont jamais entendu parler de la CEMAC (Figure 3). o La connaissance de la CEMAC est positivement corrélée avec le niveau d’éducation des répondants.
- L’écrasante majorité (91%) des répondants qui ont entendu parler de la CEMAC disent qu’elle devrait travailler plus à renforcer la solidarité entre les pays de la sous- région, dont 69% qui disent « beaucoup plus » (Figure 4).
D’après les résultats du récent sondage Afrobarometer au Cameroun, la majorité des répondants estiment que la traversée des frontières en Afrique Centrale demeure compliquée, en particulier avec la Guinée Equatoriale, identifiée comme le pays le plus difficile d’accès.
Les Camerounais expriment le souhait que la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) renforce davantage la solidarité et l’intégration entre les pays de la sous-région.
Alors que les Etats membres de la CEMAC réaffirment l’importance de la libre circulation des personnes au sein de la zone, les données Afrobarometer offrent un aperçu précieux des attentes et opinions des citoyens à ce sujet.
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