- Plus de quatre sur 10 (44%) des Burkinabè optent pour la confession et le pardon, alors que 21% préfèreraient la poursuite judiciaire des suspects et la condamnation des coupables comme les meilleures solutions pour la paix durable et la réconciliation au Burkina Faso (Figure 1).
- Environ huit sur 10 (78%) Burkinabè sont d’accord pour dire qu’au nom de l’unité nationale, il faut pardonner le président Compaoré pour son rôle dans l'assassinat du président Sankara (Figure 2)
Selon la plus récente enquête d’Afrobarometer au Burkina Faso, les citoyens estiment que la confession et le pardon sont la meilleure solution pour la paix durable et la réconciliation dans le pays. Moins de Burkinabè optent pour la poursuite judiciaire des suspects et la condamnation des coupables.
La majorité des citoyens sont d’accord pour dire qu’au nom de l’unité nationale, il faut pardonner le président Compaoré pour son rôle dans l’assassinat du président Sankara.
Le retour momentané en juillet 2022 de l’ancien président Blaise Compaoré au Burkina Faso en toute impunité alors qu’il a été condamné à perpétuité par contumace par un tribunal militaire avait suscité la controverse. Dans ce contexte, les résultats de l’enquête Afrobarometer apportent un éclairage sur les préférences des Burkinabè en matière de paix durable et de réconciliation nationale.
Related content
