- Le crime et l’insécurité restent le problème le plus important auquel le gouvernement devrait s’attaquer selon les Burkinabè (Figure 1).
- Quatre Burkinabè sur 10 (40%) vivent à distance de marche d’un poste de police ou de gendarmerie (Figure 2).
- Cependant, la majorité des citoyens disent ne s’être pas sentis en sécurité dans leur quartier (77%) ou avoir craint d’être victimes d’un crime à domicile (63%) au cours des 12 mois précédent l’enquête (Figure 3).
- Le sentiment d’insécurité dans le quartier et la crainte de subir un crime chez soi ont chacun connu une hausse de 32 points de pourcentage depuis 2012 (Figure 4).
- Trois quarts (74%) des Burkinabè désapprouvent la performance de leur gouvernement dans la lutte contre la criminalité et l’insécurité (Figure 5).
Selon la plus récente enquête d’Afrobarometer au Burkina Faso, le crime et l’insécurité sont le problème le plus important auquel le gouvernement devrait s’attaquer.
Beaucoup de Burkinabè vivent à distance de marche d’un poste de police ou de gendarmerie, cependant la majorité parmi eux se sont sentis en insécurité dans leur maison ou leur quartier pendant l’année écoulée. Ce sentiment d’insécurité a considérablement augmenté en une décennie.
Les citoyens ne sont pas d’accord avec les efforts de leur gouvernement dans la lutte contre le crime et l’insécurité.
Dans le contexte actuel de crise sécuritaire, les résultats de l’enquête Afrobarometer apportent un éclairage sur les préoccupations sécuritaires des Burkinabè.
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