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News release

L’accès à certains services publics au Mali reste facile malgré quelques irrégularités, selon les citoyens

4 Jan 2023 Mali
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Communiqué de presse
Key findings
  • Deux tiers (66%) des citoyens déclarent avoir eu recours aux soins médicaux dans un hôpital public pendant l’année écoulée. Moins disent avoir demandé d’autres services publics tels qu’un document d’identité (32%), un service dans une école publique (31%) et l’assistance de la police (12%) (Figure 1).
  • Parmi les répondants qui ont demandé ces services publics au cours des 12 derniers mois :
  • Des majorités disent qu’il était facile d’obtenir le service éducatif (84%), le document d’identité (67%), l’attention médicale (66%) et l’assistance de la police (52%) (Figure 2).
  • Environ trois sur 10 affirment n’avoir pas été traité avec respect par le personnel de l’hôpital (28%) ou les agents de l’Etat lors de l’obtention du document officiel (31%) (Figure 3).
  • La moitié (50%) ont dû faire face à une longue attente à l’hôpital, et environ un tiers ont noté un manque de médicaments ou matériels (36%) ou l’absence des médecins (30%). Moins rapportent un mauvais entretien des infrastructures (28%) (Figure 4).
  • Au moins la moitié de tous les répondants estiment qu’il n’est pas probable de faire réagir quelqu’un s’ils font une demande d’assistance à la mairie (55%) ou signalent le mauvais comportement d’un enseignant dans une école publique (50%) (Figure 5).
  • Quant aux services de la police, la majorité des citoyens affirment qu’elle utilise « souvent » ou « toujours » une force excessive contre les criminels (55%) et arrête les conducteurs sans raison valable (55%). Le tiers (34%) disent que la police s’engage « souvent » ou « toujours » dans des activités criminelles, et 44% affirment qu’elle utilise une force excessive pour gérer les manifestations (Figure 6).
  • La majorité (54%) des Maliens estiment que les forces de l’ordre agissent « souvent » ou « toujours » de manière professionnelle et respectent les droits de tous les citoyens. Le quart (25%) des citoyens affirment qu’un tel comportement est rare ou inexistant (Figure 7).

Les Maliens font une appréciation plus ou moins positive de l’accès à des services publics clés, bien que certains soulignent des problèmes au service médical ainsi que des comportements inappropriés des forces de police, selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer au Mali.

La majorité des citoyens qui ont tenté d’obtenir un service éducatif, un document d’identité, un service médical ou l’aide des forces de police pendant l’année écoulée déclarent qu’il était facile pour eux d’obtenir ce dont ils avaient eu besoin, même si une minorité d’entre eux déplorent un manque de courtoisie du personnel dans quelques services.

Parmi les répondants qui ont eu affaire à un hôpital public, certains disent avoir souvent fait face à une longue attente à l’hôpital, un mauvais entretien des infrastructures, un manque de médicaments et l’absentéisme des médecins.

Plus de la moitié des Maliens estiment que les policiers adoptent souvent une conduite professionnelle et respectent les droits de tous les citoyens. Mais ils sont nombreux à affirmer que la police utilise souvent une force excessive avec les manifestants et les criminels, arrête les conducteurs sans raison valable et s’engage dans des activités criminelles.