Selon une enquête récente d’Afrobarometer, les Gabonais acceptent largement les différences d’ethnie, de religion, de nationalité, et d’avis politiques, mais ils restent intolérants envers les personnes homosexuelles.
Par des grandes majorités, les Gabonais « aimeraient » ou ne voient pas d’inconvénient d’avoir comme voisins des personnes appartenant à d’autres groupes ethniques ou religieux, des immigrés ou travailleurs étrangers, et des personnes qui supportent d’autres partis politiques. Par contre, les homosexuels sont fortement récusés.
Lors de la dernière session parlementaire, le parlement gabonais, composé de l’Assemblée Nationale et le Sénat, a adopté le nouveau code pénal du pays dans lequel un article concernant la pénalisation de l’homosexualité a été retiré. Ce vote a suscité de vives polémiques au sein de l’opinion publique, posant ainsi le débat sur la question de la tolérance des populations à l’égard des différences sociales.