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News release

La majorité des Sénégalais saluent une baisse de la corruption, mais les pratiques illicites persistent dans les services publics

12 Jun 2025 Senegal
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Communiqué de presse
Key findings
  • Plus de la moitié (53%) des Sénégalais affirment que la corruption a « beaucoup » ou « quelque peu » diminué dans leur pays au cours des 12 derniers mois (Figure 1).
  • En plus, la majorité (69%) des Sénégalais approuvent la performance du gouvernement dans la lutte contre la corruption (Figure 2).
  • Parmi les Sénégalais qui ont eu affaire à certains services publics ou à la police au cours des 12 derniers mois, 29% déclarent avoir versé au moins une fois un pot-de-vin pour éviter des ennuis avec la police, 26% pour acquérir un document d’identité, 22% pour bénéficier de l’aide de la police, et 11% pour accéder à des soins médicaux (Figure 3).
  • Les policiers/gendarmes, les agents des impôts, les conseillers municipaux, les juges et magistrats, et les fonctionnaires sont les plus perçus comme corrompus parmi les leaders et institutions publiques clés (Figure 4). Depuis 2022, la perception d’une corruption généralisée a augmenté pour la police mais a diminué de manière significative pour la Présidence et l’Assemblée Nationale.
  • Près de sept répondants sur 10 (69%) considèrent que dénoncer des faits de corruption expose à des risques de représailles ou à d'autres conséquences négatives (Figure 5).

Les dernières données d’Afrobarometer révèlent que plus de la moitié des Sénégalais estiment que la corruption a diminué dans leur pays au cours des 12 derniers mois.  

Ce constat s’accompagne d’un large soutien à l’action du gouvernement qui a récemment  intensifié ses efforts dans la lutte contre la corruption au sommet de l’Etat. La majorité des  citoyens approuvent sa performance en la matière. 

Cependant, les résultats soulignent que la corruption demeure une réalité quotidienne pour  de nombreux citoyens, notamment dans leurs interactions avec les services publics. 

Les policiers/gendarmes, les agents des impôts, les conseillers municipaux, les juges et  magistrats et les fonctionnaires sont les acteurs publics les plus soupçonnés de corruption.  

Autre signal d’alerte, plus des deux tiers des citoyens considèrent qu’il est dangereux de  dénoncer la corruption, de peur de subir des représailles ou des conséquences négatives.