- Six Maliens sur 10 (60%) pensent qu’il est probable que les femmes et les filles qui se plaignent de discrimination ou de harcèlement sexuel soient crues dans leur communauté (Figure 1).
- Près de quatre citoyens sur 10 (36%) affirment que les femmes sont « souvent » ou « toujours » empêchées par leur conjoint ou d'autres membres de la famille d’occuper un emploi rémunéré. Environ un quart des répondants rapportent que « souvent » ou « toujours » les femmes sont victimes de harcèlement sexuel dans les espaces publics (28%), que les élèves filles ou étudiantes sont victimes de discrimination, de harcèlement ou de demandes de faveurs sexuelles de la part de leurs enseignants (26%), et que les filles sont privées de scolarisation au profit des garçons (24%) (Figure 2).
- Environ trois quarts (72%) des répondants estiment que la police et les tribunaux doivent faire plus pour protéger les femmes et les filles contre la discrimination et le harcèlement (Figure 3).
Au Mali, la plupart des citoyens pensent qu’il est probable que les femmes et les filles qui se plaignent de discrimination ou de harcèlement soient crues, selon les résultats de l’enquête Afrobarometer.
Malgré cette perception encourageante, des défis persistent. Nombreux citoyens perçoivent comme étant fréquents les cas de discrimination et de harcèlement envers les femmes et les filles de leur communauté.
Pour y remédier, la majorité des citoyens veulent que la police et les tribunaux renforcent leurs actions dans la protection des droits des femmes.
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