- Deux tiers (67%) des répondants soutiennent que les hommes devraient plus avoir le droit à un emploi que les femmes lorsque l’emploi se fait rare. Cette tendance a augmenté de 9 points depuis 2018 (Figure 1).
- Seulement environ un sur 10 Malgaches déclarent que les femmes sont souvent empêchées par leur conjoint ou d'autres membres de la famille d'occuper un emploi (10%) et que les filles sont souvent empêchées d'aller à l'école parce que leur famille donne la priorité à l'éducation des garçons (8%). L’écrasante majorité des répondants affirment que ces discriminations sont rares ou inexistantes (Figure 2).
- Les femmes ont moins profité de l’éducation secondaire et post-secondaire que les hommes (45% contre 50%) (Figure 3).
- Les femmes sont moins nombreuses à exercer un emploi à plein temps ou à temps partiel que les hommes (23% contre 30%) (Figure 4).
- Les trois principales barrières à l’emploi des femmes, selon les Malgaches, sont le manque de services de garde d’enfants, le manque d’éducation ou de compétences et la priorisation d’embauche des hommes par rapport aux femmes (Figure 5).
Selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer à Madagascar, une large majorité des répondants estiment que, face à la rareté des emplois, les hommes devraient être prioritaires par rapport aux femmes.
Pourtant, seule une minorité de citoyens affirment que les femmes sont empêchées de travailler ou que les filles sont privées d’éducation au profit des garçons.
L’étude révèle également des écarts persistants entre les sexes : Les femmes sont moins nombreuses que les hommes à atteindre les niveaux d’éducation les plus élevés et sont également moins susceptibles d’occuper un emploi.
Aux yeux des Malgaches, le manque de service de garde d’enfants, le manque d’éducation ou de compétences et la priorisation des hommes sont les trois principaux obstacles freinant l’accès des femmes au marché du travail.