- Le chômage est le premier problème prioritaire auquel le gouvernement devrait s’attaquer, pour la majorité (53%) des Congolais (Figure 1).
- Outre les conditions économiques et la pénurie d'emplois, le manque de formation ou de préparation adéquate est le principal obstacle à l’accès des jeunes à l’emploi au Congo-Brazzaville, selon les répondants (Figure 2).
- Démarrer sa propre entreprise, travailler dans l’administration ou le secteur public, et travailler pour une entreprise privée sont les trois principaux secteurs d’activité qui intéressent les jeunes congolais (Figure 3).
- Près de deux tiers (64%) des Congolais considèrent que la création d’emplois est le domaine qui devrait faire l'objet d'investissements supplémentaires en priorité pour aider les jeunes (Figure 4).
- Plus des trois quarts (77%) des répondants pensent que les dirigeants et les organisations communautaires ne font pas assez pour former et promouvoir les jeunes leaders (Figure 5).
- Une écrasante majorité (96%) des Congolais désapprouvent les performances de leur gouvernement en matière de création d’emplois, y compris les 80% qui disent que cette performance est « très mauvaise » (Figure 6).
Aux yeux des citoyens, le chômage est le défi le plus pressant auquel le gouvernement devrait s’attaquer, selon les résultats de la plus récente enquête d’Afrobarometer au Congo Brazzaville.
Au-delà des conditions économiques et du manque d’emplois, les citoyens identifient l’insuffisance de formation et de préparation comme un obstacle majeur à l’insertion des jeunes sur le marché du travail. Démarrer sa propre entreprise, intégrer l’administration publique ou travailler dans le secteur privé sont les principales aspirations professionnelles des jeunes congolais.
Pour soutenir les jeunes, près des deux tiers des citoyens estiment que la priorité des investissements devrait être accordée à la création d’emplois. Cependant, plus des trois quarts des répondants jugent insuffisants les efforts des dirigeants et des organisations communautaires pour former et promouvoir les jeunes leaders.
Enfin, une écrasante majorité des Congolais désapprouvent la performance du gouvernement en matière de création d’emplois.