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News release

La justice demeure inaccessible à beaucoup d’Africains, selon une nouvelle analyse d’Afrobaromètre

13 Mar 2017
Une nouvelle analyse d'Afrobaromètre révèle que dans la plupart des pays africains, des obstacles majeurs entravent encore l'accès des citoyens à la justice.

Une nouvelle analyse d'Afrobaromètre révèle que dans la plupart des pays africains, des obstacles majeurs entravent encore l'accès des citoyens à la justice.

Sur la base d'un module spécial portant sur l'accès à la justice au cours des enquêtes nationales dans 36 pays africains, le nouveau rapport identifie les longs retards, les frais élevés, la corruption, la complexité des processus légaux, et le manque de conseils juridiques comme entraves majeures aux citoyens à la recherche de solutions à leurs litiges devant les tribunaux.

L'analyse révèle de vastes disparités entre l'accès à la justice relativement bon du Botswana, Cap-Vert, et Lesotho et les indicateurs lamentables qui émergent de pays comme le Libéria et la Sierra Leone. En général, la qualité et l'ampleur de l'accès à la justice sont moins bonnes dans les pays les moins démocratiques et dans des situations post-conflictuelles. Mais même la plupart des pays qui affichent les meilleures performances ont encore beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir prétendre répondre à l'appel de l’Objectif du Développement Durable No. 16 des Nations Unies qui vise « l'accès à la justice pour tous ».

Les observations d'Afrobaromètre publiées aujourd'hui (13 mars) sont détaillés dans la Synthèse de Politique No. 39 d'Afrobaromètre (LIEN en anglaisLIEN en français). Des analyses spécifiques à certains pays fragiles et post-conflits (le Burundi, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger, la Sierra Leone, et le Togo) seront publiés dans les mois à venir.

Télécharger le communiqué de presse complet.

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